9 mai 2019

Plus de 600 représentants d’organisations non étatiques se sont réunis aux Nations Unies à New York le 29 avril 2019 pour exprimer leurs espoirs et leurs ambitions quant aux résultats de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la couverture santé universelle.

Consultation multipartite en préparation de la réunion de haut niveau sur la CSU : faire en sorte que votre pouvoir compte

« Crédible, inclusive et dynamique ». C’est ainsi que S.E. Mme María Fernanda Espinosa, Présidente de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a décrit la consultation multipartite de la CSU2030 qui s’est déroulée le 29 avril, en préparation de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la couverture santé universelle (CSU).

La consultation, à laquelle ont assisté des représentants et des militants passionnés et déterminés venant de plus de 600 organisations non étatiques, avec notamment des organismes de santé publique, des membres de la société civile, des fondations, des acteurs du monde universitaire et des membres du secteur privé, a permis à un éventail de partenaires de faire leurs propres déclaration sur leurs espoirs et leurs ambitions quant à l’issue de la réunion de haut niveau, tout en prenant part à des discussions avec les animateurs. La réunion a été organisée par la Présidente de l’Assemblée générale, S.E. Mme María Fernanda Espinosa, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé et de la CSU2030.

Beaucoup de représentants d’États Membres ont participé à la consultation et ont eu la possibilité d’interagir avec des partenaires choisis de la CSU2030 pendant un déjeuner sur les Voix du mouvement pour la CSU que nous avons organisé conjointement avec le Groupe d’Amis de la CSU et Global Health. S.E. M. l’Ambassadeur Bessho, Représentant permanent du Japon auprès des Nations Unies, a souligné combien il était important d’écouter les nombreuses voix des personnalités qui dirigent le mouvement pour la CSU.

Informations générales sur la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la CSU

La réunion de haut niveau des Nations Unies sur la CSU se déroulera le 23 septembre 2019, pendant la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies. C’est une formidable occasion pour tous les champions et les défenseurs de la CSU de faire entendre leur voix et de mobiliser une attention politique de haut niveau au sein de la communauté internationale et à l’intérieur des pays, particulièrement de porter la CSU à l’attention des chefs d’État tout en identifiant et en faisant avancer les principales priorités politiques et de l’investissement susceptibles d’accélérer les progrès vers la CSU dans les pays. Ainsi que notre groupe de la société civile l’affirme de manière convaincante, cette réunion de haut niveau doit être un processus transformateur, aboutissant à une véritable action des gouvernements et d’autres partenaires en faveur de la CSU.

Faisons en sorte que notre pouvoir compte

Pendant la consultation multipartite, les participants ont fait des déclarations, ont partagé diverses perspectives, des expériences, des bonnes pratiques et des enseignements, et ils ont échangé des idées sur les principales priorités qu’il conviendra d’aborder avec les chefs d’État pendant la réunion de haut niveau, en se fondant sur les demandes clés du Mouvement pour la CSU qui ont été élaborées avec nos partenaires au cours d’un processus consultatif.

Le résultat de la réunion sera une synthèse préparée par la Présidente de l’Assemblée générale et diffusée à tous les États Membres et d’autres parties prenantes avant le début des négociations sur la déclaration politique.

S.E. Mme María Fernanda Espinosa, Présidente de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a ouvert la réunion en soulignant que la santé est un droit de l’homme, essentiel pour la réalisation de tous les droits fondamentaux. L’amélioration de la santé est au cœur du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et elle est capitale pour sa mise en œuvre. Elle a aussi mis en avant les inégalités dans la santé, insistant sur le fait que les femmes et les filles souffrent de manière disproportionnée dans le domaine de la santé sexuelle et génésique, de même que du manque d’accès à d’autres services essentiels. D’autres groupes vulnérables, comme les personnes handicapées, les peuples autochtones, les minorités et les habitants des zones rurales courent plus de risques de pâtir d’un mauvais état de santé.

« Si nous examinons toutes les conséquences, et le coût, de mauvais services de santé, les arguments qui incitent à donner la priorité à une couverture santé universelle sont clairs. Notre objectif en septembre, quand l’Assemblée générale tiendra sa réunion de haut niveau, doit être d’accélérer les progrès sur la couverture, notamment : la protection contre les risques financiers ; l’accès aux services essentiels ; et l’accès à des médicaments et vaccins sûrs, efficaces et d’un coût abordable », a-t-elle déclaré.

Mme Maria Luiza Ribeiro Viotti, Cheffe de Cabinet du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, a réaffirmé que la CSU est la clé pour réaliser les ODD. Elle a reconnu combien il est important de garantir l’accès ponctuel des femmes, des enfants et des adolescents aux services de santé, en se servant des progrès actuels pour améliorer la santé des femmes et des enfants. Elle a aussi évoqué l’importance de la participation multipartite pour la CSU et s’est déclarée optimiste pour l’avenir : « Un résultat concret à la réunion de haut niveau étayera nos efforts au sein des Nations Unies dans le sens d’une action plus collective, d’un travail plus intersectoriel, de mécanismes de responsabilité plus cohérents pour la CSU, et d’une nouvelle ère dans la santé mondiale. »

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, a prononcé un discours par lien vidéo, alors que la Dre Zsuzsanna Jakab, Directrice générale adjointe de l’Organisation mondiale de la Santé, assistait en personne à la réunion.

Le Dr Tedros a noté que le rythme de travail sur la CSU doit s’accélérer pour que les pays parviennent à des systèmes de soins de santé primaires solides et de bout en bout, afin de prévenir les épidémies et permettre la promotion de la santé. « S’assurer que la CSU fonctionne pour toutes les personnes et les communautés requiert la participation de tous et leur engagement total et à long terme. Si nous nous tournons vers la réunion de haut niveau de septembre, il sera vital que les chefs d’État impriment un rythme de progrès sans précédent au programme. La possibilité de faire de la vision de la CSU une réalité, pour tous, même les individus et les communautés les plus négligés, est à notre portée », a-t-il affirmé.

Le Dr Githinji Gitahi, Coprésident du Comité directeur de la CSU2030 et PDG de la Fondation Amref Health Africa, a présenté les demandes clés avec ce message de plaidoyer politique global : tout le monde, partout, doit avoir accès à des services de santé de qualité à un coût abordable. Nous exhortons les dirigeants politiques à légiférer, à investir et à collaborer avec l’ensemble de la société pour faire de la CSU une réalité. « Nous devons promettre de concevoir et d’assurer des services de santé guidés par les voix et les besoins des personnes observant l’égalité des sexes et les droits des femmes, tout en donnant la priorité aux membres les plus vulnérables de la population mondiale. Faisons en sorte qu’aujourd’hui compte. Faisons en sorte que notre pouvoir compte ! » s’est-il exclamé.

La Dre Alaa Murabit, chargée du plaidoyer mondial sur les objectifs de développement durable, a affirmé que la CSU a des dimensions économiques, sociales, environnementales et culturelles. « Je donne la priorité à la CSU parce qu’elle est essentielle. Nos progrès ne peuvent pas être quantifiés par des pourcentages nationaux. Un investissement en faveur des soins de santé est un investissement pour la réalisation des 17 ODD. Il facilitera l’éradication de la pauvreté, augmentera l’alphabétisme des familles, sensibilisera à la protection de l’environnement. Pensez-y », a-t-elle exhorté.

La Dre Adaora Okoli, conteuse de l’histoire de la santé pour tous et survivante de la maladie à virus Ebola, a rappelé que les soins de santé primaires sont le fondement de la CSU, tout en notant que beaucoup de personnes dans le monde n’y ont pas accès. Elle a aussi évoqué son expérience personnelle pendant l’épidémie de maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest et expliqué les raisons pour lesquelles la CSU est importante. « Le Nigéria a circonscrit l’épidémie en 93 jours, mais nous l’avons échappé belle parce que le virus Ebola est entré par Lagos, dans un hôpital privé bien doté en personnel de santé et bien financé et parce que le patient pouvait se permettre d’y être soigné. S’il n’avait pas pu payer un hôpital privé, sa seule option aurait été de recourir aux hôpitaux publics où les médecins étaient en grève », a-t-elle expliqué. « La CSU est le moteur du développement inclusif, de la prospérité et de l’équité et devrait être une priorité pour nous tous. Essayons de ne laisser personne de côté », a-t-elle conseillé.

Séance 1. La CSU comme moteur du développement inclusif et de la prospérité

Animée par Mme Femi Oke, cette séance a commencé avec les récits des intervenants qui ont partagé les expériences tirées de leur histoire personnelle ou familiale qui les ont incités à se mobiliser en faveur de la CSU. Ces participants ont donné des exemples montrant combien les résultats sanitaires diffèrent de manière spectaculaire selon que les gens ont ou non accès aux services de santé.

La séance s’est centrée sur la nécessité de contextualiser la mise en œuvre de la CSU dans le cadre du programme de développement plus large et de comprendre que la CSU n’est pas seulement la clé pour parvenir à des cibles de santé, mais aussi un facteur de justice sociale, de réalisation des droits de l’homme et de croissance économique inclusive.

Les participants dans la salle et à distance grâce aux médias sociaux ont posé une série de questions aux animateurs, notamment comment il est possible de s’assurer que des engagements opposables soient souscrits pendant la réunion de haut niveau, les enseignements retirés jusqu’à présent sur ce qui fonctionne et ne fonctionne pas, s’il y a des arbitrages entre les équités de santé et les économies d’échelle, et comment les institutions peuvent faire preuve de davantage de redevabilité sociale. Les participants ont aussi partagé leurs déclarations institutionnelles relatives aux demandes clés, et ce qu’ils attendent et espèrent de l’issue de la réunion de haut niveau.

La discussion a mis en évidence plusieurs points, à savoir : l’accroissement du financement public, qui donne la priorité aux interventions de SSP et aux services de santé pour atteindre d’abord les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables dans la société ; la responsabilité des pouvoirs publics de fournir un cadre stratégique pour la CSU, avec des mesures claires d’encouragement pour le secteur privé, des réglementations et un encadrement ; le rôle des parlements avec l’adoption de lois, la mobilisation de ressources et la supervision ; la véritable participation de la société civile et des organisations communautaires, notamment les jeunes, qui peuvent aider à demander des comptes aux gouvernements.

Dans leurs déclarations, les participants ont insisté sur plusieurs autres points : les obstacles financiers à l’accès aux médicaments et produits essentiels ; l’évolution de la charge de morbidité et l’incidence accrue des MNT ; le problème grandissant de la résistance aux antimicrobiens ; la prévention, la promotion d’environnements sains et la santé mentale ; la lutte contre des facteurs de risque comme le tabac et l’alcool ; l’égalité des sexes ; l’accès aux services de santé sexuelle et génésique ; les encouragements politiques, notamment la propriété intellectuelle, pour permettre la mise au point de médicaments et vaccins d’avant-garde ; des investissements accrus pour les agents de santé dans les communautés ; et une coopération au développement qui soutienne les politiques, les priorités et les systèmes de santé nationaux.

La discussion a été très enrichissante et variée : vous pouvez la revoir ici sur la télévision des Nations Unies.

À la fin, les animateurs ont chacun fait une déclaration de clôture avec un appel à l’action.

Mme Amanda Glassman, Cheffe des opérations au Center for Global Development, Groupe d’experts sur le rapport 2019 relatif au développement durable, a conseillé : « Concentrez-vous sur l’essentiel et ignorez les slogans. Posez les questions importantes : les dépenses à la charge des patients diminuent-elles ? Les fonds publics sont-ils ou non alloués aux domaines ou régions qui en ont le plus besoin ? Les gens obtiennent-ils des soins de santé essentiels et d’un bon rapport coût-efficacité ? »

Le Prof. Srinath Reddy, Président de la Public Health Foundation of India (PHFI), a affirmé : « Les gouvernements doivent relever les investissements dans les soins de santé publique, mais la priorité revient aux agents de santé primaires, comme les infirmières et les agents de santé communautaires. Ils devraient être autonomisés du point de vue administratif et dotés des moyens techniques d’agir. »

La Dre Khuất Thị Hải Oanh, Directrice exécutive du Centre for Supporting Community Development Initiatives et membre du Groupe consultatif auprès du MPSC, a noté : « Nous devons collaborer, mais chacun de nous peut faire sa propre contribution, chacun de nous peut avoir un impact en soi. Si un donateur n’a pas bougé, si un partenaire du développement n’a pas bougé, si un universitaire n’a pas bougé, nous pouvons quand même agir. Faisons quelque chose de concret. »

M. Martin Chungong, Secrétaire général de l’Union interparlementaire, a précisé : « Les parlements doivent s’intéresser à la CSU. Nous continuerons de travailler avec l’OMS pour une résolution sur la CSU qui mette en place une feuille de route sur l’action parlementaire, notamment l’adoption de législations, la supervision et la mobilisation des ressources. »

Séance 2. Ne laisser personne de côté – la CSU comme volonté de parvenir à l’équité

Animée par Mme Zain Verjee, cette séance a mis en lumière les mesures requises pour veiller à ce que la moitié de la population mondiale ne soit pas laissée de côté et que les groupes marginalisés aient une voix et disposent d’un accès aux services de santé essentiels. Parmi les points abordés figuraient la manière de passer de l’engagement à l’action, comment les choses peuvent changer afin qu’un milliard de personnes de plus aient accès à des services de santé de qualité, comment garantir la redevabilité sociale et améliorer le suivi et le recueil des réactions.

Comme précédemment, les participants ont fait des déclarations et ont posé aux animateurs une série de questions depuis la salle et à distance, via les médias sociaux. La discussion a porté sur la relation entre la pauvreté et les coûts excessifs des soins de santé et les approches fondées sur les droits, notamment : des services de santé respectueux des normes culturelles et axés sur la personne, qui répondent aux besoins individuels, en particulier des groupes marginalisés et vulnérables, l’autonomisation des femmes, et leurs droits sexuels et génésiques, spécialement des adolescents, la collaboration des jeunes femmes et des filles avec les jeunes, et les investissements en faveur des jeunes travailleurs, en veillant à leur verser un salaire convenable et garantir des conditions de travail décentes.

À la fin de la séance, chaque animateur a prononcé une déclaration finale et un appel à l’action.

Mme Harriet Adong, Directrice exécutive de la Foundation for Integrated Rural Development et membre du Groupe consultatif du MPSC, a affirmé : « Nous devrions penser à la santé de manière holistique, au-delà des interventions visant une maladie unique. Il faut que les donateurs et les gouvernements soient tenus de répondre de l’utilisation de leurs fonds, ce qui confère un rôle important à la société civile. »

La Dre Batool Al-Wahdani, Présidente de l’Association internationale des fédérations d’étudiants en médecine, a précisé : « La CSU nécessite une participation au niveau local, une action résolue et des solutions novatrices, autant de synonymes du mot ‘jeunesse’. Gardez deux chiffres à l’esprit : il est possible que 18 millions d’agents de santé fassent défaut, mais le monde compte 1,8 milliard de jeunes. »

Mme Benilda Batzin, experte sur la citoyenneté dans la santé, Centro de Estudios para la Equidad y Gobernanza en los Sistema de Salud, a indiqué : « Nous devons nous souvenir du pouvoir des citoyens et comprendre combien il est important d’associer les peuples autochtones à la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques publiques. »

M. Monthian Buntan, Président de la Division des relations internationales et des affaires spéciales, Disabilities Thailand Association, a déclaré : « Nous devons voir l’intersectionnalité des différences, pour les populations marginalisées et exclues, et nous devrions englober tous les problèmes et les points communs. La CSU doit encourager une véritable participation et vraiment autonomiser les communautés. »

Vous pouvez revoir cette séance sur la télévision des Nations Unies.

Séance 3. Action multisectorielle et multipartite et investissements pour la CSU

Animée par Mme Zain Verjee, cette séance a porté sur la manière dont les partenariats multisectoriels et multipartites peuvent unir les partenaires autour de la CSU et favoriser la mobilisation de ressources intérieures pour garantir que tous soient représentés dans le mouvement pour la CSU.

Les participants dans la salle ont lu leurs déclarations relatives aux demandes clés et leurs souhaits pour la réunion de haut niveau, et les débats ont à nouveaux été très enrichissants. Les animateurs et les participants ont abordé un certain nombre de points : le rôle des organisations au niveau local pour aider à atteindre les populations les plus vulnérables et marginalisées ; le rôle de la société civile pour demander des comptes aux gouvernements ; la régulation du secteur privé et sa volonté de contrôler les conflits d’intérêt ; les interventions sous l’égide des pays par la mobilisation des ressources internes et la taxation progressive, avec des suggestions d’objectifs de dépenses tels que 5% du PIB pour la santé ; un universalisme progressif et une réorientation des paiements à la charge des patients en faveur de contributions obligatoires et justes par le biais de l’impôt ; des modèles originaux de financement qui peuvent exploiter les innovations.

Vous pouvez revoir cette séance sur la télévision des Nations Unies.

Les animateurs ont partagé leurs réflexions finales sur le thème de la séance.

Le Dr Midori de Habich, économiste et ancien Ministre de la santé du Pérou, a reconnu : « Soutenir le mouvement pour la CSU est une entreprise à long terme, mais nous devons aussi démontrer des résultats à court terme. La communauté de santé ne peut pas se permettre de le faire toute seule. Avant la réunion de septembre, nous devons recruter les organisations de développement économique et social, et des partenaires des secteurs de l’éducation et des politiques sociales, et eux aussi doivent s’approprier le mouvement pour la CSU. »

Le Dr Justin Koonin, Président d’ACON et membre du Groupe consultatif du MPSC, a discuté du rôle du genre dans la réalisation de la CSU. Il a noté que les demandes clés sur la CSU peuvent ne pas aller assez loin sur le genre et a remercié l’Alliance pour l’égalité des sexes et la CSU pour leur « 7e demande clé ». « Le genre n’est pas seulement l’affaire des femmes. Je demande aux hommes dans la salle de se faire aussi les champions des femmes. La société civile et les communautés disent souvent aux gouvernements ce qu’ils doivent faire, mais nous devons également nous demander ce que nous devrions faire mieux pour parvenir à la CSU. »

Mme Aida Kurtović, Présidente du Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a affirmé : « Il n’existe pas de sécurité sanitaire sans protection contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, et ces trois épidémies ne pourront pas s’achever sans la CSU. Le Fonds mondial encourage les composants spécifiques aux maladies à s’intégrer pour s’attaquer au manque de viabilité associé aux programmes verticaux. »

Mme Carmen Villar, Vice-Présidente de l’innovation des entreprises sociales à Merck & Co et représentante du groupe du secteur privé auprès de la CSU2030, a rappelé aux participants qu’il fallait penser aux déterminants sociaux de la santé. « Cela peut être un cadre pour faire participer d’autres secteurs comme le transport, la nutrition, la sécurité environnementale et l’éducation, et non pas seulement le secteur privé, mais aussi les institutions universitaires, les centres de réflexion et beaucoup d’autres qui pensent à se rapprocher de la CSU. »

Clôture de la réunion : « Aujourd’hui, votre voix compte »

S.E. M. Kaha Imnadze, Représentant permanent de la Géorgie auprès des Nations Unies, a prononcé les observations finales. « L’événements d’aujourd’hui marque l’un des tournants les plus importants sur la voie vers la réalisation de la couverture santé universelle d’ici à 2030. Ces séances nous ont donné des éclairages précieux. Et surtout, nous avons vu l’esprit et la volonté d’aller de l’avant pour construire un monde en meilleure santé. L’inclusion de tous les acteurs clés à laquelle nous avons assisté aujourd’hui est un signe encourageant montrant que nous serons tous capables d’être unis dans l’action. »

S.E. M. Vitavas Srivihok, Représentant permanent de la Thaïlande auprès des Nations Unies, a déclaré : « Aujourd’hui, votre voix compte. Il va sans dire qu’aucun gouvernement ne peut parvenir à la CSU tout seul. Nous avons besoin de votre soutien, de vos connaissances, de vos ressources, de vos expériences et de votre ferme volonté. Seules les actions multipartites et les partenariats utiles peuvent nous faire avancer. »

S.E. Mme María Fernanda Espinosa, Présidente de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a prononcé les remarques finales. « Cela a été une journée vraiment stimulante ! Quand j’ai ouvert cette réunion, j’ai décrit la couverture santé universelle comme un ‘rêve lointain’ pour des millions de personnes. Mais j’ai été profondément encouragée par notre rencontre d’aujourd’hui. Rassembler 600 représentants d’acteurs clés de la santé a vraiment fait la différence, pour l’énergie de cette salle, et pour la qualité des discussions engagées. Et ce que nous avons entendu, de la part de ces acteurs, de nos animateurs et des États Membres, est que nous pouvons donner corps au rêve de la couverture santé universelle. C’est ce qu’un processus crédible, inclusif et dynamique peut réussir à faire. »

Ressources

Déclarations sur la CSU

Déclaration d’acteurs non étatiques

Enregistrement de la réunion sur la télévision des Nations Unies

Première partie

Deuxième partie

Photographies 

Photographies de la réunion multipartite 

Photographies du déjeuner de travail du Groupe d’Amis pour la CSU et de Global Health

Films vidéo diffusés pendant la réunion

Le repas familial joyeux et sain de Nina (CSU2030)

Des soins de santé pour tous : faisons-en une réalité ! (OMS)

La couverture santé universelle : tout le monde, partout (OMS)

Blogs de partenaires écrits après la réunion

Voici quelques-uns des blogs écrits après la réunion ; veuillez nous indiquer si vous avez écrit un blog et si nous pouvons l’ajouter ici.

La couverture santé universelle ne peut pas exister sans…
Cassandra Nemzoff et Amanda Glassman, Center for Global Development

Sur la couverture santé universelle, le pouvoir et la promotion
Thomas Schwarz, Medicus Mundi

Plaidoyer de la société civile pour la CSU
Refiloe Mabejane, Mécanisme de participation de la société civile

Documents utiles

Demandes clés sur la CSU

Boîte à outils pour une campagne sur la CSU

Autres liens

Rapport sur la réunion préalable à la consultation du MPSC – 28 avril 2019

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