Un tel pacte est en général signé par le gouvernement et des partenaires externes de développement, mais également, et de plus en plus souvent, par d’autres partenaires locaux importants comme des organisations de la société civile ou du secteur privé actives dans le secteur de la santé.

Il s’agit d’un instrument qui peut améliorer l’alignement des partenaires sur les systèmes nationaux, amener de nouveaux partenaires à rejoindre les efforts de coordination du secteur de la santé, faire face à la fragmentation et au caractère volatile de l’aide à la santé, et réduire les coûts de transaction. Il peut être utilisé comme outil de redevabilité mutuelle en introduisant des indicateurs permettant de suivre les progrès selon les engagements sur lesquels le gouvernement et les partenaires de développement se seront mis d’accord. 

Le Partenariat IHP+ fournit également des directives visant à aider les gouvernements et leurs partenaires à mieux définir les objectifs qu’ils désirent atteindre dans le pacte national. Ces directives esquissent les éléments communs à la plupart des pactes et identifient les manières possibles de développer et négocier cet accord.  Elles mettent aussi l’accent sur le fait que l’aspect le plus important d’un pacte est le processus d’élaboration national. Une analyse de quelles sont les ressources nécessaires pour le développement d'un pacte , et quels sont les avantages, est aussi disponible.

Beaucoup de pays ont maintenant  un pacte ou un accord de partenariat équivalent, ou sont en phase de développement. Certains pays qui n’ont jamais eu d’accord de partenariat sous quelque forme que ce soit font un premier pas en élaborant un “pré-pacte”.