L’assistance technique représente une proportion non négligeable de la coopération au développement dans le secteur de la santé (plus d’un quart d’après certaines estimations). Il est donc important de tirer le meilleur parti de ces ressources.

L’assistance technique peut servir à : 

  • renforcer les capacités (par exemple consolider les systèmes d’information sanitaire) ;
  • combler les lacunes (par exemple envoyer des médecins en cas de pénurie de personnel) ; 
  • fournir des contributions techniques spécifiques (par exemple des compétences actuarielles pour concevoir une assurance maladie) ;
  • gérer un projet. 

L’assistance technique peut soutenir les gouvernements et les organisations non gouvernementales.

L’assistance technique peut inclure un soutien intermittent, à court ou long terme, ou des contributions selon que de besoin ; des liens entre pairs et des réseaux pour partager les expériences. 

L’assistance technique peut provenir du pays ou de l’étranger et peut comporter une coopération Sud-Sud. 

En 2014, l’IHP+ a commandé des examens rapides de l’assistance technique dans quatre pays et une synthèse des leçons tirées de ces examens, avec une analyse plus approfondie, est disponible : L’offre et la demande d’assistance technique et leçons pour le secteur de la santé.

Conformément aux principes coopération au développement efficace, l’assistance technique devrait être : 

  • planifiée de manière stratégique pour soutenir les priorités de santé et lever les obstacles majeurs contrariant les résultats
  • bien coordonnée et prodiguée efficacement, pour garantir un bon rapport des investissements consentis et éviter les doublon
  • conçue de façon à établir des systèmes durables et des compétences du personnel se poursuivant après la fin de l’assistance technique. 

Le dossier de l’IHP+ intitulé Comment améliorer l’assistance technique présente des suggestions aux gouvernements, aux partenaires du développement et à d’autres institutions pour perfectionner l’assistance technique.