12 juin 2017

La société civile s’est rencontrée pour discuter des progrès accomplis vers la CSU

Participation de la société civile : une dynamique unique dans la CSU2030

Une forte présence des OSC et des organisations locales au sein de la CSU2030 est essentielle pour influencer les processus clés et la prise de décision au niveau international. Au niveau national, les OCS doivent se rassembler dans des coalitions et des réseaux pour parler « d’une seule voix ». Tels sont quelques-uns des principaux messages qui ont émergé d’une réunion du Mécanisme de participation de la société civile (MPSC) à la CSU2030, organisée en mai, pendant la 70e session de l’Assemblée mondiale de la santé. 

Le mécanisme de participation de la société civile à la CSU2030 a organisé une séance d’information pour avoir un échange sur la manière dont les OSC peuvent participer utilement à la CSU2030. L’événement était l’occasion pour les OSC et d’autres acteurs de mieux comprendre les buts et les processus de la CSU2030 ainsi que de discuter des meilleurs rôles pour les OSC.

Marjolaine Nicod, du secrétariat de la CSU2030, a présenté la CSU2030, mouvement mondial dont la mission est de mettre en place des systèmes de santé solides dans les pays pour promouvoir la couverture santé universelle (CSU). C’est une plateforme pour le travail collectif, le plaidoyer, la redevabilité et le partage des connaissances. Tous les partenaires qui s’intéressent à la CSU sont les bienvenus, notamment les gouvernements, les organisations internationales, les OSC, le secteur privé et les fondations philanthropiques. La CSU2030 a besoin de l’impulsion des OSC pour parvenir à la CSU. Les organisations de la société civile sont, dans beaucoup de pays, des acteurs majeurs dans la prestation des services de santé et le plaidoyer pour des ressources accrues, la transparence et la redevabilité. 

Annick Jeantet, du secrétariat provisoire du MPSC, a fait valoir la nécessité de disposer d’une forte présence des OSC dans la CSU2030 pour influer sur les discussions et la prise de décision au niveau international, et veiller à ce que les besoins des personnes les plus vulnérables du monde soient pris en compte.

Aminu Maghasi Gargo, Coordonnateur de l’Africa Health Budget Network au Nigéria, a indiqué combien à son sens les communautés sont nécessaires dans ce partenariat et il a mis en lumière la nécessité de se fonder sur ce qui existe aux niveaux national et régional. Il a encouragé la coordination entre les plateformes et les réseaux d’OSC pour éviter la fragmentation et inciter à l’harmonisation ; cela aidera les OSC à parler d’une seule voix aux gouvernements.

Valérie Sorgho, Administratrice chargée du plaidoyer et de la communication pour Save the Children, Burkina Faso, a donné un exemple concret de la manière dont le plaidoyer des OSC fonctionne pour avancer vers la CSU au niveau national. Elle a parlé de la création d’une coalition d’OSC et comment elle était parvenue à diffuser des messages qui ont permis aux politiques sur la CSU préparées par les autorités d’inclure l’accès aux services de santé pour les femmes et les enfants. Elle a aussi insisté sur la nécessité pour le MPSC de la CSU2030 de créer une dynamique unique qui apportera des informations et des indications aux décideurs au niveau mondial.

Aurélie du Châtelet, Conseillère sur le plaidoyer en matière de santé et de nutrition, Action contre la Faim, a partagé sa conviction quant à la nécessité d’intégrer la nutrition dans la santé et les contributions que pourraient faire la CSU2030 et le MPSC pour faire avancer cet objectif. 

Pendant l’échange, les participants ont noté que le mouvement n’était pas figé ; au contraire, il s’agit de construire un processus. Il est capital de recruter des personnes et des organisations pour parler de la manière dont il doit évoluer. Le MPSC devrait prendre garde à ne pas parler au nom de l’ensemble de la société civile. Il est vital d’inclure les organisations locales qui peuvent expliquer ce que la CSU signifie pour la population et ce qui fonctionne le mieux pour elle. Les participants ont aussi souligné le besoin de renforcer les capacités au sein du MPSC afin d’aider les OSC dans les pays à prendre part au mouvement et à consolider le plaidoyer.

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