10 mai 2022

Nous voulons raconter les vraies histoires de la CSU, telles qu’elles sont vécues par des personnes autour du globe. Dans ce récit, Deni décrit les établissements de santé locaux en Indonésie.

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Je m’appelle Deni. J’ai 17 ans et j’étudie à l’école secondaire de Cianjur, Indonésie. Je suis le benjamin d’une famille de trois enfants de la classe moyenne. Mes parents sont fermiers et pendant la pandémie de COVID-19, nous avons rencontré quelques difficultés. Pendant mes loisirs, j’écris et je lis des poèmes. Je veux partager mon histoire et mon expérience de l’accès aux soins de santé dans mon village.

J’habite dans un village qui est entouré de rizières et éloigné du centre urbain. Dans mon village, le centre de santé est très accessible. Je vis à environ un quart d’heure à pied de cet établissement. Chaque fois que j’ai besoin d’un examen de santé, je m’y rends à bicyclette, à pied ou par les transports publics. Avant, le centre de santé était très petit, mais maintenant il s’est amélioré et a obtenu le label « Puskesmas Layak Anak », ou centre de santé adapté aux enfants.

Ce centre de santé est l’un des meilleurs car il nous donne accès à de multiples services. Les services sont satisfaisants et les employés sont très aimables. Ils nous conseillent toujours pour l’inscription et l’admission. Néanmoins, le temps d’attente avant d’avoir accès aux services n’est pas idéal, en particulier du fait des horaires de travail limités pendant la pandémie.

Un jour, je suis allé au centre de santé pour faire l’analyse de sang qui est exigée dans ma nouvelle école. J’ai utilisé ma carte BPJS (carte nationale de soins de santé) pour obtenir des services gratuits. Au début, j’ai cru qu’ils n’accepteraient pas la carte, mais ensuite, ils m’ont permis de l’utiliser. J’ai trouvé que c’était juste. La carte nationale de soins de santé BPJS nous aide à ne pas nous inquiéter de notre accès aux soins de santé car nous bénéficions de droits égaux. Je suis aussi allé au centre tout seul, même si je suis encore un enfant, et le personnel s’est occupé de moi avec bienveillance et sur un pied d’égalité.

« J’ai trouvé que c’était juste. La carte nationale de soins de santé BPJS nous aide à ne pas nous inquiéter de notre accès aux soins de santé car nous bénéficions de droits égaux. Je suis aussi allé au centre tout seul, même si je suis encore un enfant, et le personnel s’est occupé de moi avec bienveillance et sur un pied d’égalité. »

J’espère que ce centre de santé assure des services de santé à tout le monde. J’espère qu’il est possible d’améliorer les services et d’élargir les horaires de travail du centre de santé afin que davantage de personnes puissent y avoir accès. J’espère que le centre de santé pourra toujours fournir des services gratuits à ceux qui en ont besoin et qu’il y aura une salle d’attente pour les enfants en fonction de leur âge où ils se sentiront en sécurité.

Note : il est possible que ce récit ait été édité pour le rendre plus clair, et abrégé afin qu’il s’adapte à la page web de la CSU2030.

Catégorie: Société civile et communautés

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